SOIRÉE DE LA FIN D’ANNÉE 2019 AU CASINO BARRIERE
Nous clôturons nos activités de l’année civile toujours un peu en avance par rapport au calendrier des festivités traditionnelles qui égrènent les derniers jours de l’année, afin que chacun puisse se ressourcer auprès de sa famille de chair et de ses amis de toujours.
La famille de l’AVF s’était réunie au Casino Barrière dans les deux salles de restaurant, privatisées à cette occasion au profit de l’AVF. C’est pratiquement 120 adhérents, dont 19 Nouveaux Arrivants qui ont investi les deux salles de restaurant du Casino Barrière.
Dans les fumets d’un dîner festif, se glissa, par intermittences, un trio de danseuses qui évoluèrent dans la plus pure tradition du music-hall parisien. Avec néanmoins la retenue qui sied à la réputation de l’Association. Il fallait comprendre les enjeux de ce compromis qui a pu surprendre certains, mais les initiés ont pu retrouver les sonorités de quelques établissements célèbres, comme le Crazy Horse et bien d’autres encore. Pour les plus nostalgiques, on revivait. Certains malheureusement se sont un peu tordu le cou pour capter les figures originales d’un déhanchement des danseuses ou quelque acrobatie dans un jeté de jambe nimbée de bas résille, tremblant devant une œillade supposée. Nous réfléchissons à d’autres dispositifs pour de futurs spectacles, afin que la vue des artistes soit assurée pour l’ensemble des spectateurs, car nous ne souhaitons pas limiter le nombre de participants à ces soirées placées entre nostalgie et réalité.
Après la danse orientale, nous avons donc franchi une nouvelle étape dans cette approche de la danse festive traditionnelle. Mais nous ne comptons pas arrêter en si bon chemin puisque nous avons programmé pour le début du mois de juin 2020 une soirée antillaise. Dans la poursuite de cette étude sociologique, nous aurons ainsi à cœur d’étudier d’autres contributions à l’art de la danse, à travers d’autres continents.
Un grand merci à Nicole Muller qui grâce à ses pérégrinations nocturnes et à son sens de l’observation a pu nous dénicher ces diablesses de la nuit parisienne, au demeurant très sympathiques et très professionnelles, qui nous ont enchantés durant toute cette soirée, au point, par instant, de nous ont faire croire encore au Père Noël.
Pour clôturer cette belle soirée, un DJ nous fit reconquérir nos vertes années qui se sont réveillées à l’étonnement de certains. Qu’il était doux le temps des cerises.
Jean-Claude Valantin