Visite guidée de la ville de HYERES et visite du musée de la mine à CAP GARONNE
Nous arrivons dans la matinée à Hyères-les-Palmiers, nous parcourrons avec la guide un dédale de ruelles pavéesdans la vieille cité médiévale, les premières traces de l’occupation de la cité datent des grecs 5èmesiècleavant JC, puis les romains s’établissent au 2ème siècle avant JC. Cette ville est prospère et connait au fil des siècles des invasions, la jalousie des seigneurs voisins ainsi que la peste qui décima une partie de sa population. Elle devint une station touristique très fréquentée par l’aristocratie à partir de 1830 pour ses cures thermales. Aujourd’hui, la ville exporte dans l’Europe entière des palmiers, des cactées et connait une certaine notoriété grâce à la floriculture, la viticulture et les cultures maraîchères, les salins aujourd’hui ne sont plus exploités.Notre promenade nous fait découvrir les vestiges des différentes enceintes fortifiées, nous montons jusqu’à la Collégiale St Paul récemment restaurée, d’une petite place malgré la brume nous observonsla vue magnifique sur la presqu’île de Giens, les îles d’or, et le cap Bénat. Des travaux de restauration entrepris par la mairie ces 30 dernières années ont transformés la ville et il est à présent très agréable de s’y promener.
Nous rejoignons le bord de mer sur la presqu’île de Giens et déjeunons en terrasse à la Capte au restaurant « au fil de l’eau ».
L’après-midi est consacrée à la visite de la mine de cuivre de Cap Garonne située sur la commune du Pradet. Nous suivons de salle en salle les explications de la guide sur les scènes reconstituées des travaux exécutés.La signature de la concession en 1862 par Layet et Martel,autorise l’extraction du cuivre et du plomb, les premiers mineurs sont italiens, la population locale est recrutée pour les basses tâches, hommes,femmes et enfants. Les minerais est chargés sur des charrettes jusqu’à la plage de la Garonne, puis sur des tartanes jusqu’à Marseille où ils sont acheminés sur des cargos jusqu’ au pays de Galles à Swansea,là ils subissent le traitement métallurgique du cuivre. En fait, le minerai étant très pauvre la teneur en cuivre est de 3 à 8% la mine n’est pas rentable. Plusieurs propriétaires relanceront l’exploitation de la mine dont un anglais Mr Unwin pendant 8 ans, des français Ederlin et Roche fondant beaucoup d’espoir avec la construction de la ligne de chemin de fer Toulon-Hyères, un allemand la rachète également pour la fabrication du sulfate de cuivre. Tous se heurtent à de nombreux problèmes techniques. Elle ne porte pas chance au dernier concessionnaire un aventurier qui est exécuté en avril 1918 pour intelligence avec l’ennemi car il indiquait aux allemands par des signaux lumineux la position des bateaux militaires français dans le port de Toulon. Nous passons ensuite à l’exposition, la collection contient plus de 600 minéraux et 140 microminéraux dont certains découverts dans la mine, la variété des formes et des couleurs est étonnante.
Notre visite terminée nous regagnons le car et rentrons à Ste Maxime en remerciant Micheline pour cette nouvelle journée de découverte.
Monique CHAMBRION