Sortie organisée par Micheline BEYER
Après un départ de Ste Maxime à l’heure prévue, ainsi qu’une pose technique sur l’autoroute, nous allons à une cinquantaine de personnes, grâce Micheline toujours souriante et agréable prenant soin de chacun, découvrir une partie de la Camargue région jadis marécageuse située dans le delta du Rhône, entre le petit et le Grand Rhône. Aujourd’hui, la Camargue se partage entre la culture et l’élevage. En fin de parcours, nous prenons la direction des Stes Maries de la Mer et nous nous dirigeons vers un embarcadère situé sur le petit Rhône. Sur un bateau à roue nous remontons le cour du fleuve. Notre groupe s’éparpille et certains courageux restent dehors malgré le vent froid qui souffle depuis quelques jours. Nous allons découvrir des hérons, des aigrettes garzettes, des cygnes posés sur les berges de chaque côté du fleuve, sur le bois flotté, au milieu des iris jaunes, dans les roselières (le roseau servait à couvrir les cabanes de gardians). Nous approchons de la rive et pouvons observer du bateau, une gardiane arrivée sur son cheval Camargue, pousser avec son trident des vachettes, des chevaux avec leur petits au bord de l’eau pour les faire brouter. Des vols de flamants roses, et de canards passent au dessus de nous ainsi qu’un milan noir. Le bateau fait demi-tour et accoste à un embarcadère situé à l’embouchure du petit Rhône. Après cette promenade rafraichissante, nous remontons avec plaisir dans la car et, nous nous dirigeons vers Aigues-Mortes. Nous arrivons à la manade Lafisca accueilli par la propriétaire Nicole pour déjeuner, un apéritif bien mérité nous attend. Malgré le froid les tables sont mises dehors et, nous dégustons la spécialité locale, la côte de taureau. Le repas terminé, on nous propose à la vente plusieurs sortes de riz cultivées par le propriétaire ainsi que du saucisson de taureau. Ensuite, Nous assistons à une démonstration du travail de gardian avec les chevaux Camargue, petit cheval blanc très rustique, courageux et endurant, le harnachement avec leur selle particulière, le changement de pâturage du cheptel qui ne connait jamais l’étable, le tri, la sélection. Les hommes du groupe seront mis à contribution pour tenir la corde qui bloque la vachette pendant le marquage au fer. Le temps passant très vite, il déjà temps prendre le chemin du retour et nous nous quittons après une journée très agréable pleine de découvertes.
Monique CHAMBRION