Bougival, Tourgueniev, la machine de Marly, on en a tous entendu parler.

 Arrivés à Bougival (3/4 d’heure de Paris) dans le Département des Yvelines, le bus nous laisse au bord d’un petit chemin forestier qui nous mène à la Datcha de l’écrivain Tourgueniev considéré à l’époque comme le plus français des auteurs russes.

Bien avant, cette propriété appartenait à Joséphine qui avait acheté tous les terrains autour de la Malmaison.

 Tourgueniev fait édifier une « datcha » qui lui rappelle sa Russie. Puis une deuxième maison en contrebas pour les époux et amis de l’écrivain les Viardot : Pauline, son mari, les enfants. Pauline sera le grand amour de Tourgueniev, ils vivront toujours les uns près des autres. Pauline Viardot était  très belle et avait tous les talents. Sa soeur La Malibran n’était pas mal non plus…

 Malgré tout Tourgueniev repartira régulièrement en Russie pour s’occuper de son domaine. Il est à cette époque le seul autorisé à entrer et sortir de son pays, peut être grâce à sa fortune. Les russes qui partaient plus de 5 ans n’étaient plus autorisés à rentrer.

 Bougival va devenir en quelque sorte la « côte d’azur » du Nord avec les riches estivants qui se font construire de belles maisons. Puis viendront les impressionnistes.

 Le train va développer le tourisme; il y aura des guinguettes partout.

 Après le repas, la pluie nous a gênés  quelques minutes comme nous allions sur les lieux où se trouvait la machine de Marly. Sur le moment on arrive à suivre les explications et on comprend comment l’eau, pour les fontaines de Versailles, parvenait en haut de la colline.

 Voilà  pour notre sortie dans un monde qui fait rêver.

  Texte de Mireille Cara, photos d’Hélène Weisz, Mise en page Charles Delbarre