Ville historique le château y déploie sa grandeur et ses nombreux musées. Les deux impératrices, Marie-Louise et surtout Eugénie ont marqué l’aménagement et les décors des appartements tout récemment restaurés. Salon de thé, causeuses confortables, tables de jeux, bijoux et vêtements, petit fauteuil du prince impérial en gardent les marques.
L’escalier monumental, les perspectives du jardin à française visible de chaque fenêtre imposent leur grandeur, comme la bibliothèque monumentale et les bureaux « empire ».
Ville équestre, Compiègne montre encore les anciennes écuries et remises de carrosses comme de belles maisons bourgeoises de personnalités du siècle passé.
A quelques kilomètres, une auberge forestière nous accueille autour d’une cheminée monumentale où terrines maison, cochon grillé et bonnes bouteilles réconfortent les plus affamés.
Le décor bucolique et la douceur du temps nous font aussi apprécier le village de Saint Jean aux Bois construit progressivement autour d’une abbaye bénédictine isolée, créée par la Reine Adélaïde, veuve de Louis VI le Gros. Peu à peu, les cabanes de bûcherons ont été admises dans le périmètre privé puis les « solitaires » de la Révolution ont agrandi et modernisé leurs maisons.
Ne restent de l’abbatiale que l’Eglise en cours de restauration et la salle capitulaire en bien triste état mais les anciennes portes fortifiées font encore leur effet et de belles photos.
Nous avons respecté la coutume d’entonner devant le café la chanson « mon amant de Saint Jean », créée ici en 1942 et reprise par Patrick Bruel.
Fin de visite par un petit arrêt devant le château de Pierrefonds, ses tours et ses machicoulis…mais cette visite sera pour une prochaine fois.
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