Ce fut un « grand » en taille comme en peinture. 1m98 d’une sensibilité exacerbée par une vie frappée dès l’enfance par le déracinement et la mort.

Il lui faudra de la « matière » pour exprimer ses sentiments face à des découvertes aussi banales puissent elles être comme une bouteille, un match de foot, la mer., oscillant entre abstrait et figuratif, entre noir et couleur, comme un vitrail laissant passer certains rayons de lumière

Combien de ses contemporains, en dehors de René Char ou de Braque, l’ont-ils compris ou appréciés ?

La grande exposition que lui consacre le Musée d’Art moderne, explorant toutes les étapes de sa palette, mérite plusieurs visites tant certaines toiles suscitent émotions et questions.

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Raymond Jian