D’origine viennoise, et à la charnière de deux siècles, Kokoschka comme Klimt puis Schiele et Nolde va être le nouveau représentant d’une peinture dite « expressionnisme » où le regard sera celui de l’intériorité.
La psychanalyse et la guerre vont bousculer les codes : le pinceau se fait l’inquisiteur des émotions : ses amours avec Alma Mahler, ses blessures, se traduisent en traits sombres et rageurs.
Grand voyageur, son intérêt pour le reste du monde et les relations internationales enrichit son œuvre de nouveaux sujets plus « exotiques » et éclaire sa palette tout en gardant un trait acerbe, quand à nouveau le nazisme obscurcit l’Europe. Il sera classé comme beaucoup d’autres dans la catégorie des « peintres dégénérés ».
Mais la peinture n’est pas son seul talent : pièces de théâtre et nombreuses lithographies en témoignent.
Le mariage et la Suisse semblent lui apporter plus de sérénité mais toute sa vie, ses pinceaux et sa plume sauront suivre la marche du monde.
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