Tous les enfants s’amusent « à faire comme si ! » et la jeune Frida, victime à 7 ans de la polio s’efforcera désormais de cacher son handicap par des pantalons masculins, ou des jupes très longues. Lorsqu’un accident de tram l’immobilise et met en cause sa vie de femme, elle se peint grâce à un miroir en baldaquin. La « casa Azul » et sa famille resteront toujours un refuge. Son père photographe laisse de nombreux clichés de cette époque
Sa vocation créative est lancée et l’orientera vers la vie artistique de son époque. Sa rencontre avec Diego Rivera, peintre reconnu et très engagé politiquement l’entraîne dans une vie à multiples rebondissements. Leur union souvent volcanique la porte aux Etats-Unis puis à Paris où elle impose l’exposition de ses propres œuvres malgré la mauvaise volonté d’André Breton.
La très riche exposition du Musée Galliera révèle son attachement au folklore mexicain à travers les lourds bijoux qu’elle créera ainsi que ses nombreuses tenues qui resteront sous scellés pendant 50ans.
Exposés dans la grande Rotonde, les « huipils » et les « rebozos » aux couleurs vives ont inspiré de nombreux couturiers.