La mort s’est invitée trop tôt dans la vie d’Edward Munch.
Le drap recouvrant le corps de sa petite sœur et le visage « fantôme » de sa mère traduisent l’angoisse et la violence qui traverse toute son œuvre.
Ses ciels de feu et ses traits rageurs traduisent son désordre intérieur parfois proche de la démence.
Son tableau « le cri », le plus connu ne figure pas dans l’exposition qui lui est consacrée au Musée d’Orsay mais on retrouve dans sa « Frise de vie » la foi et la révolte qui l’habitent.
Foi en la nature dans L’enfant et le vieillard sous l’arbre, sentiments contradictoires envers les femmes : blanche et impalpable ou rouge, enroulée dans ses cheveux, celle qui fait souffrir.
En bon norvégien, il aime la nature et situe souvent ses œuvres au bord des fjords de son enfance. Le « pont » sert de cadre à ses personnages perdus.
Son talent reconnu par les nabis et autres peintres de son époque lui valut aussi une reconnaissance officielle.

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Raymond Jian