L’exposition des peintures de Rosa Bonheur au Musée d’Orsay connut un tel succès l’hiver dernier que nous avions dû nous contenter des nombreux reportages qui lui furent consacrés.
Donc, Le château de PY, à portée d’autocar, devint le but de notre sortie printanière provoquant le même embouteillage qu’au Musée.
C’est, en effet, dans le cadre de la forêt de Fontainebleau, par une belle journée ensoleillée que les heureux élus purent découvrir le château de Py, lieu de création de note peintre animalière, et cadre de ses toiles monumentales.
Imaginons une vieille et belle maison familiale où plusieurs générations ont entassé leurs reliques : toiles, matériel, livres, et un grand bravo à la jeune équipe qui avec tout le respect que l’on doit aux souvenirs s’est emparé, avec compétence, de les faire revivre pour les visiteurs.
Si le « bazar » hétéroclite de l’atelier reste intouchable, les salles d’exposition nous livrent tous les secrets de la vie et de l’œuvre de Rosa Bonheur qui ne fut ni banale ni traditionnelle.
La pause « jardin », jouxtant la forêt, entre roses et pelouses vertes reste aussi un moment de sérénité partagée, la pause « déjeuner « au milieu de jeunes bien vivants nous ramenant à un niveau sonore plus « touristique ».
C’est donc avec joie que nous avons retrouvé soleil et bien être à bord de la péniche, sur le Loing qui, entre Mercourt et Nemours nous fit glisser entre des berges bucoliques, confortablement installés en intérieur ou extérieur selon affinités.
Marcheurs et cyclistes le long du chemin de halage, petites ou grandes villas, lieux historiques et chapelles iris fleuris, hérons cendrés, places de villages, évocations de quelques « people » le commentaire fut aussi sympathique qu’instructif.
Les plus gourmands apprécièrent les « coquelicots » sucrés.
