On la dit « unique au monde »et nous avons de bonnes raisons de le croire.

Créée entre les deux guerres par quelques mécènes pacifiques et hygiénistes, elle fut construite à l’emplacement des anciens « fortifs » de Thiers afin de procurer aux étudiants des logements salubres et des conditions de vie favorables à l’étude et aux échanges internationaux.

Si l’entrée par la Maison internationale est très solennelle, la rencontre de quelques jeunes couchés dans l’herbe, sous de grands arbres, avec livres et dossiers, nous invitent à l’étude.

Cet espace vert, parsemé d’équipements sportifs, de panneaux multilingues et de maisons aux architectures variés est une véritable respiration entre le boulevard périphérique et les turbulences de la Porte de Gentilly.

La meilleure façon de se retrouver étant autour d’une table, nous avons opté pour la coréenne, ses épices et ses baguettes.

C’est bon, parfois inattendu et nous pouvons partir à la découverte de ce quartier de Paris, aux architectures variées extérieurement mais répondant aux mêmes critères de vie saine, de mixité et d’enrichissement culturel.

La solennité des grandes salles de la Maison Internationale reste fidèle à sa création et convient toujours aux grandes réunions qui s’y tiennent régulièrement ; le Pavillon Deutsch de la Meurthe rappelle le souvenir de son premier mécène.

Notre guide après un panorama général et certains détails d’une architecture évolutive au cours des années nous détaille le Pavillon Néerlandais et sa piscine intérieure, puis un des pavillons asiatiques, ses peintures et ses dragons.

Quelques soit les détails culturels, tous ont la même conception d’occupation et comprennent un lieu de réunion culturel et festif avec piano, estrade de représentation et, bien sûr, une bibliothèque.

L’histoire continue et de nouvelles acquisitions foncières ont permis la création récente de deux nouvelles maisons dont celle de la Tunisie à « l’enveloppe » métallique visible de loin.

Les activités culturelles nombreuses et ouvertes à tous, sont une bonne raison d’y revenir.

Album Photos

Raymond Jian