MAISON DE LA CULTURE 

 Jeudi 12 mai à 19h30

ELECTRE DES BAS-FONDS » de Simon Abkarian

 

La tragédie grecque relue par une troupe d’acteurs impressionnants, un chœur de danseuses et des musiciens. Une énergie collective pour faire revivre un personnage mythique qui incarne la force féminine.
Nous sommes dans le quartier le plus pauvre d’Argos.

C’est le premier jour du printemps, on y célèbre la fête des Morts.

Prostituées, serveuses, esclaves, les femmes se préparent pour le grand soir.

Les meilleurs musiciens sont là.

La fête va se refermer comme un piège sur Clytemnestre et Égisthe… Électre, fille d’Agamemnon, devenue serveuse dans un établissement de mauvaise vie, attend le bras vengeur de son frère Oreste pour châtier Clytemnestre, leur mère, et son amant Egisthe, meurtriers de leur père…

Costumes somptueux et surprenants, mise en espace limpide, chorégraphie de belle ampleur, musique jouée sur scène, cette fresque moderne donne une large place à l’expression et au pouvoir des femmes.

Une version inoubliable d’une histoire intemporelle, créée au Théâtre du Soleil d’Ariane Mnouchkine.

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Mardi 24 mai à 20h30, date limite de réservation le 3 mai

MARIELLE ET KATIA LABEQUE

 

 

Fruit d’une étroite collaboration entre les deux sœurs et le compositeur Philippe Glass, ce nouvel opus est une adaptation de l’opéra « Les enfants terribles », d’après l’œuvre de Jean Cocteau, créé par le compositeur américain en 1996.

Comme en écho au contexte actuel, le thème est celui de l’adolescence confinée dans une chambre.

Un pur moment de grâce sublimé par la mise en image poétique et sensible de Ronan Day-Lewis.

 

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Vendredi 3 juin à 20h30,   date limite de réservation le 13 mai

ORCHESTRE DE PICARDIE

SYMPHONIE N° 9 de BEETHOVEN  ( UN BAISER AU MONDE ENTIER )

Après onze années à la tête de l’Orchestre de Picardie, Arie Van Beek célébrera la fin de son mandat par un événement symphonique de première grandeur.
Associant sa phalange picarde à l’Orchestre de Chambre de Genève (dont il est également le Directeur musical), réunissant un quatuor de solistes de niveau international et une multitude de choristes, le maestro a choisi de diriger la symphonie N°9 de Beethoven.

« Un baiser au monde entier! » avait écrit  Schiller.

Un idéal de fraternité universelle traduit par une musique de toutes les audaces.

Symbole vivant de l’humanisme universel à bien des égards (« Un baiser au monde entier ! » dira le texte de Schiller), la « Neuvième » (1824) est aussi l’œuvre de toutes les audaces.

Qu’on pense à la gigantesque construction de la symphonie, à son allegro « cosmique », à l’ampleur sauvage de son scherzo, au sublime chant de l’adagio, si proche de l’univers des derniers quatuors… 

Le Finale cependant marquera un palier encore supérieur.

Comme si, avec le recours à la voix humaine et à la noble et grandiose simplicité de l’Hymne à la Joie, Beethoven avait conçu le dépassement de sa pensée purement symphonique comme une offrande au plus grand nombre.