MAISON DE LA CULTURE
ORCHESTRE NATIONAL DE LILLE
– vendredi 7 avril à 20h30 – date limite de réservation le 7 mars
Direction Xian Zhang | Violoncelle — Anastasia Kobekina
À l’été 1904, Anton Webern entreprend la composition d’un poème symphonique
sur un texte du poète et philosophe Bruno Wille.
Dans cette ode à la Nature, la quiétude d’un soir d’été est soudainement
interrompue par un orage. Cela donne Im Sommerwind (Dans le vent d’été).
Le Concerto pour violoncelle Nº 1 de Haydn a failli disparaître définitivement.
On connaissait son existence, mais on ne retrouva le manuscrit qu’en 1961
dans les archives d’un château tchèque.
La violoncelliste Anastasia Kobekina interprète cette partition,
bijou d’humour et d’imagination.
Comment ne pas s’enthousiasmer pour cette soirée,
dirigée par la cheffe sino-américaine Xian Zhang,
avec la fabuleuse puissance symphonique d’Ainsi parlait Zarathoustra.
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COMEDIE DE PICARDIE
LA MAISON DU LOUP
– mercredi 12 avril à 19h30 – date limite de réservation le 22 mars
Après le triomphe de La machine de Turing, Benoit Solès retrouve Tristan Petitgirard
à la mise en scène pour un voyage palpitant à la rencontre de Jack London.
Benoit Solès propose un nouveau périple théâtral célébrant la force
de l’esprit contre la dureté du réel.
Un voyage inspiré par Le vagabond des étoiles, œuvre testamentaire de Jack London,
oscillant entre réalisme cru, dénonçant l’impensable brutalité
des pénitenciers américains, et évasion imaginaire,
où un prisonnier grâce à une technique d’autohypnose résiste
à la torture de la camisole de force en vagabondant au fil de divagations fantastiques.
À partir de ce récit, Benoit Solès a imaginé une rencontre orchestrée par Charmian,
l’épouse de l’écrivain, entre Jack London et l’ex-prisonnier Ed Morrell.
Une rencontre fondée d’abord sur un malentendu.
Charmian désire qu’Ed aide Jack, abîmé par l’alcool et en perte d’inspiration,
à retrouver « sa rage d’écrire », Ed souhaite que Jack l’aide par sa notoriété à éviter
la corde à son compagnon de cellule Jacob Heimer,
qui lui a enseigné la technique d’autohypnose.
Un soir, sur la terrasse d’un manoir en pleine nature, leur confrontation forte,
tendue, laisse émerger les failles, les fragilités,
les enfermements qui annihilent les révoltes et les désirs.
Dans une belle scénographie agrémentée de projections visuelles oniriques,
les trois protagonistes déploient une quête ardue, qui célèbre
la nécessité de l’engagement et la puissance de la création,
lorsque rêve et volonté se conjuguent.
