Mercredi 12 janvier à 19h30
date limite de réservation le 15 décembre
« PLEIN FEU » LE CABINET EXTRAORDINAIRE 2
Le Cabaret extraordinaire avait enchanté le public de la Comédie de Picardie.
Toujours aussi enthousiasmant, ce second opus est un bijou qui scintille de mille feux.
« Surprises, humour et émerveillements » :
Nul doute que cette promesse sera magnifiquement réalisée grâce aux talents conjugués des artistes, qui réinventent le music-hall avec un sens de l’absurde et de la démesure qui laisse aussi place à l’autodérision, voire à la satire de l’époque.
Cirque, magie, danse, chanson : l’esprit de troupe fait ici naître un spectacle total, tout en décalages loufoques et folle énergie, sans oublier des moments suspendus de pure mélancolie et de vives émotions.
Une diva excentrique (Lula Hugot ou Stéphanie Barreau, en alternance), un clown violoniste virtuose et déboussolé (Christophe Tétard), une comédienne, danseuse et chanteuse pétillante (Cloé Horry), un jongleur et acrobate au geste burlesque jubilatoire (Immo), une contorsionniste et trapéziste de haut vol (Heejin Diamond), qui comme ses camarades adore déjouer les attendus et se saisir de traits d’humour, un chanteur poète à la voix impressionnante (Yanowski), son complice compositeur et pianiste (Fred Parker), qui pour la première fois signe une création musicale composée en amont des répétitions, comme à Broadway.
Sous la direction d’Armelle Hédin, ce cabaret tendrement foutraque, joyeusement déglingué, offre un merveilleux moment de partage, bricolé avec autant de précision que d’imagination.
Pour retenir vos places pour ce spectacle parmi celles retenues à votre intention, vous devez adresser votre chèque à l’AVF, libellé à l’ordre de la Comédie de Picardie, avant la date limite de réservation.
Prix de la place : 21€ (prix public : 27€)
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
– Jeudi 24 février à 20h30: – date limite de réservation 3 février
LES PARENTS TERRIBLES
Christophe Perton adapte et met en scène le vaudeville diabolique de Jean Cocteau.
Avec notamment Charles Berling et Muriel Mayette-Holtz.
Machine infernale, la pièce éclaire les tumultes amoureux d’une famille
en reprenant avec maestria les codes du vaudeville.
Mais, au-delà des apparences, Christophe Perton souligne que le carburant de cette machine se compose de tous les éléments qui fondent la tragédie.
« Sans concession, sans compromis, Jean Cocteau dissèque ces corps gangrénés,
atrophiés par cette maladie qu’est l’amour. »
remarque le metteur en scène, qui voit en l’amour inconditionnel d’Yvonne pour Michel,
son fils de vingt ans, un écho à l’amour de Cocteau pour Jean Marais.
Amour maternel, amour adultère, amour secret…
Un vaudeville signé Cocteau, porté, notamment, par trois grands acteurs du théâtre d’aujourd’hui,
Muriel Mayette-Holtz, Charles Berling et Maria de Medeiros.
Dans un grand appartement parisien, Yvonne 45 ans,
ne peut se résoudre à voir son fils, Michel, la quitter.
Elle et son mari Georges vivent aux crochets de Léo, la soeur d’Yvonne.
Michel est l’enfant choyé de cette étrange « roulotte » qui semble avancer à l’écart du monde.
Yvonne idolâtre son fils jusqu’à en oublier son mari.
Elle s’oublierait elle-même si elle ne devait pas s’occuper de son traitement à l’insuline.
Lorsque Michel découche pour la première fois, c’est pour avouer à sa mère qu’il aime Madeleine,
une jeune femme qu’il souhaiterait lui présenter.
Jalouse et exclusive, Yvonne finit par capituler devant le chagrin de son fils
et l’insistance de sa soeur Léo.
On découvre entre-temps que Madeleine a déjà un « vieil amant »
avec lequel elle veut rompre et qui n’est autre que Georges, le père de Michel.
Léo, qui dissimule depuis toutes ces années son propre amour pour Georges,
va tenter d’ordonner cette tragique comédie de la vie.
Cocteau dresse ici le terrible portrait des ravages que produit le sentiment universel de l’amour.
Sans concession, sans compromis, il dissèque ces corps gangrénés,
atrophiés par cette maladie qu’est l’amour.
jeudi 27 janvier à 19h30 :
date limite de réservation le 6 janvier
« CÉLESTE «
Céleste est une création théâtrale retraçant le parcours d’une vieille circassienne à la croisée du cirque traditionnel et du nouveau cirque.
L’existence au cirque est dure…
Quand on grandit là-dedans, on ne peut qu’obéir aux adultes…
Les adultes vous imposent un modèle.
Le modèle de Céleste, c’est Lilly Yokoi.
À force de travail et de coups, Lilly est une des plus grandes acrobates sur cycle de tous les temps.
Mais l’enfant intérieure dans tout ça ?
Terrible évocation du cirque traditionnel archaïque, violent, dur, flirtant follement avec le danger,
et cependant, non dépourvu de grands élans de tendresse.
Cirque où l’on dressait les enfants comme les animaux.
Céleste nous emporte dans le tourbillon de ses souvenirs déformés, sublimés :
chevaux colorés, éléphante gigantesque, grands fauves rugissants, dresseur extravagant.
Culte du corps et de ses prouesses ainsi que son déclin et l’implacable vieillesse.
Au fil des « tableaux-numéros » sonorisés en direct par deux musiciens et un chanteur lyrique,
on découvre un bestiaire de créatures articulées qui semblent prendre vie sous nos yeux :
une autruche toute en plumes ébouriffées, une hyène à la gueule démesurée,
une girafe élégante…
À travers elles, Céleste évoque le culte du corps, les prouesses physiques
puis l’implacable usure du temps qui s’impose peu à peu.
Et l’on embarque sans se faire prier dans son univers étincelant.
En co-réalisation avec le Cirque Jules Verne
Pour retenir vos places parmi celles préréservées à votre intention, vous devez vous rendre au guichet de la MCA avant la date limite de réservation, en vous présentant de ma part comme adhérent de l’AVF.
Prix de la place : avec carte de fidélité 13€, sans carte de fidélité 18€ – (prix public : 20€).
&&&&&&&&&&&&&&&&&&&
