Un grand MERCI à nos participants(es) qui ne se sont pas laissé impressionner par une météo incertaine.
Le Sierroz naît au mont Revard, près du Village Tipi, démarre doucement puis prend de la vitesse en direction du canyon de Saint-Offenge pour rejoindre plus calmement les méandres du Montcel jusqu’à atteindre le canyon de Grésy-sur-Aix et finir sa course de 19 km dans l’estuaire du Lac du Bourget avec plus d’une quarantaine de ruisseaux et rivières rencontrés dans son parcours qui gonfle son débit !
Fermées pendant 41 ans, les Gorges du Sierroz ont été réouvertes le 24 juillet 2021. L’aménagement (choix du parcours, sécurité et informations) réalisé par la communauté d’agglomérations GRAND LAC (dont Aix et Grésy, en particulier), est remarquable ainsi que le relai assuré par l’Association « Au coeur des Gorges du Sierroz » et enfin par le financement du Département et de la Région qui l’ont rendu possible.
Nous démarrons avec les vestiges de l’ancien barrage qui permettait la navigation, à la Belle Époque, du bateau à vapeur « le Rêve » et nous apercevons son embarcadère.
Nous poursuivons notre visite par :
- Même pas peur! Le saut du marchand ou plutôt d’un contrebandier poursuivi par la Maréchaussée qui passa d’une rive à l’autre, à l’endroit le plus étroit des gorges, avec sensiblement 20m de vide!
- La légende du trou de la beurrière où Pierre le fils du meunier est le fiancé de Janette qui fut aspiré par les eaux des gorges où Ondine (issue de la mythologie germanique et scandinave) qui l’aimait secrètement, l’emporta pour toujours dans les profondeurs des gorges …
- Ce petit oiseau, le Cincle plongeur, un « béret vert » du canyon qui plonge et nage avec ses ailes jusqu’à 2 m de profondeur pendant 15 s !
En fin de parcours, un ancien moulin a été réhabilité. Des sommités de la Belle Époque ont foulé ce lieu magique.
Mais aussi la mort stupide et tragique de la baronne Adèle de BROC, dame de compagnie de la reine Hortense.
Les paysages minéraux féériques du canyon, sa végétation luxuriante et le bouillonnement ionisant à la confluence du Sierroz et de la Deysse nous transposent dans un Autre Monde …
À la fin, nous nous sommes offerts en supplément, la visite extérieure de la tour de monsieur Eustache, la Tour Saint Simond.
Quand on aime on ne compte pas, le retour s’est fait par le boulevard des Anglais et non en bus.
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Texte et photos : Philippe
