ATELIER LECTURE
Compte Rendu 15 ème atelier
Tenu le 16 Mai de 14h30 à 16h30h chez Martine Calligaro
- Participantes
Elisabeth Barrué, Martine Chapus, Anne Ravailler, Catherine Fischer,
Odile Croux, Martine Calligaro
- Absents excusés : Dominique Jacquet
Livres présentés et partagés lors de cette séance
« Continuer» de Laurent Mauviguier
Sibylle, une femme, à qui la jeunesse promettait un avenir brillant, l’a vu se défaire sous ses yeux.
Elle a un fils de 15 ans, sous mauvaise influence au lycée…
Si elle pense avoir tout raté jusqu’à aujourd’hui, elle est décidée à empêcher son fils Samuel de sombrer, sans rien tenter.
Ainsi, elle a le projet fou de l’emmener plusieurs mois à cheval dans les montagnes du Kirghizistan, afin de le sauver et peut-être, pour retrouver le fil de sa propre histoire.
Une relation Mère/Fils bien décrite.
« La maitresse italienne» de Jean-Marie Rouart
Belle, jeune, légère, la comtesse Miniaci est au cœur d’une énigme historique de première grandeur. Quel fût son rôle dans l’évasion épique de Napoléon de l’île d’Elbe ?
Sans elle, l’empereur n’aurait pu tromper la surveillance de tous ceux qui guettaient le moindre de ses mouvements. Et plus particulièrement du jeune colonel Neil, tombé en amour avec la belle florentine…
Cette passion torride ne fût-elle pas un piège ?
Seule certitude, sans la comtesse Miniaci, la formidable épopée des 100 jours, l’invasion d’un pays par un seul homme, n’eût pas été possible.
« Le gardien de Téhéran » de Stéphanie Perez
Printemps 1979 à Téhéran. Alors que la révolution islamique met les rues de la capitale iranienne à feu et à sang, les mollahs brûlent tout ce qui représente le modèle occidental, vanté par Reza Pahlavi, le Chah déchu, désormais en exil.
Seul dans les sous-sols du musée d’art moderne, le gardien Cyrus Farzadi tremble pour ses toiles et réussit à sauver 300 chefs d’œuvre d’art moderne
(Monet, Gauguin, Toulouse-Lautrec, Van Gogh, Dali, Andy Warhol, Picasso, Jakson Pollok,…)
Au milieu du chaos, il raconte la splendeur et la décadence de son pays à travers le destin incroyable du musée préféré de Farah Diba, l’Impératrice des arts.
Face à l’obscurantisme des mollahs, à 25 ans à peine, Cyrus endosse les habits un peu grands, d’un trésor à protéger contre l’ignorance et la morale islamique.
« Les insolents » d’Ann Scott – Prix Renaudot 2023
Alex, Margot et Jacques sont inséparables. Pourtant, Alex, compositrice de musique de films, a décidé de quitter Paris.
A 45 ans, installée au milieu de nulle part, elle va devoir se réinventer.
Qu’importe, elle réalise enfin son rêve de vivre ailleurs et seule.
Un récit très intime, à l’écriture précise et ciselée, et une subtile réflexion sur nos rêves déçus, la solitude et l’absurdité de la société contemporaine…
« Arletty » de Nicolas d’Estienne d’orves
Née en 1898, Léonie Bathiat aurait pu être paysanne ou
ouvrière, mais le hasard et l’amour la conduisent à un autre destin.
Avec sa silhouette qui prend la lumière, son goût de la fête, sa joie de vivre et son solide tempérament, elle démarre une carrière fulgurante de comédienne.
Amie de Sacha Guitry, de Marcel Carné ou de Prévert, qui lui offrent ses plus beaux rôles, Léonie est devenue Arletty.
Femme indépendante et passionnée, à la voix unique, l’auteur livre un captivant récit autobiographique.
« D’or et de jungle » de Jean-Christophe Rufin
Sur les rivages de la mer de Chine méridionale, le sultanat de Brunei, petit pays d’or (noir) et de jungle, mène dans décor des Mille et Une Nuits, une existence prospère et d’apparence paisible.
Pourtant, un coup d’état d’un nouveau type va s’y dérouler et le livrer « clefs en mains » à une grande entreprise californienne dans le numérique.
Une opération de subversion sans précédent, menée par une bande de mercenaires et une plongeuse téméraire (Flora) !
Un roman d’aventure fascinant et diabolique, dangereusement vraisemblable…où action, exotisme et réflexion géo-politique sont au rendez-vous.
A NOTER
Le prochain atelier de lecture aura lieu le jeudi 20 Juin 2024,
de 14H30 à 16H30.
A bientôt, et d’ici là, lisez bien… !
Bien amicalement,
Martine Calligaro, le 26 Mai 2024