L’histoire de Nîmes
A la lisière des garrigues et de la plaine de la Petite Camargue, Rome française pour les uns, Madrid selon d’autres, Nîmes présente toujours deux visages : catholique ou protestante, austère mais débridée pendant les férias, Nîmes tire son nom de la source du Dieu Némoz, vénéré par les populations locales. Adopté par les romains il devient Nemausus, puis Nesmes, Nisme et enfin Nîmes. En 31 avant J.C. la ville fut occupée par les Romains et en particulier par Octavianus (qui devint Auguste), de retour de la campagne d’Egypte où il avait battu Antoine et Cléopâtre. C’est pourquoi les armes de la ville portent, aujourd’hui encore, l’effigie d’une crocodile enchaîné à un palmier, symbole de la conquête d’Egypte. La ville traversée par la Voie Domlitienne se couvre de splendides édifices (Amphithéâtre, Arènes, Maison Carrée, Tour Magne, Temple de Diane).
A la conquête Romaine, succéda la triste et funeste période des guerres religieuses entre Huguenots et Catholiques. Elle deviendra par la suite un centre florissant de l’industrie textile : draperies, toile de Nîmes à l’origine des « Blue Jeans ». Dans un passé plus récent, Nîmes s’étend au-delà des murs d’enceinte et connaît le développement qui la caractérise encore aujourd’hui. Si la féria (à l’origine des foires agricoles) de Pentecôte, créée en 1952, est centrée sur les arènes et la corrida, c’est toute la ville qui se retrouve, pour la plus grande joie des afficionados, autour des « pégoulades » ou « abrivados » avant d’aller manger des « tapas » dans les nombreuses « bodegas ». Aujourd’hui Nîmes, desservie par le TGV, est une grande métropole.