Texte de André DEROUET et Photos de Evelyne PIEAU

De bon matin nous primes la route, puis l’autoroute, puis des ponts, puis des tunnels pour arriver en approche du toit de l’Europe. Trente-huit adhérents ‘AVF’ curieux ou curieuses, désireux d’en savoir plus sur le prestigieux tunnel du Mont Blanc s’étaient confortablement entassés dans un autocar ‘Francony’ pour atteindre à 1 300 m d’altitude l’entrée du fameux édifice. Au-dessus de nos têtes sous une épaisseur de 3 500 mètres de rochers se dissimulait ce petit tube bidirectionnel, long de 11,6 km qui déboucha pour la première fois en Italie le 14 août 1962, avant d’être inauguré en 1965 par Charles de Gaulle.

C’est au poste de commandement opérationnel que nous attendait notre guide italienne, l’intarissable Sandra. Devant un tableau synoptique géant elle nous expliquât les principales prouesses technologiques surmontées, en insistant sur l’écoulement de l’air aussi bien dans le tunnel routier que dans les nombreux abris.

Le terrible accident survenu en mars 1999 et qui fit trente-neuf victimes, eut pour conséquence l’amélioration de la sécurité dans tous les tunnels du monde. La visite se termina devant l’un des trois camions de pompiers, dont une entreprise privée italienne pourrait utiliser les moyens, si un nouvel incendie venait à se déclarer.

C’est au bord de la route, vers Sallanches, au restaurant  ‘La braconne’ que nous fût servi un repas très attendu, avant de reprendre la direction de Bonneville.

C’est dans cette sous-préfecture du Faucigny, dans la vallée de l’Arve que se trouve implanté le siège de l’A.T.M.B, une entreprise privée détenue à 90 % par l’état français sous le nom d’Autoroutes et tunnel du Mont-Blanc’. Le réseau contrôlé par cette compagnie s’étend sur 140 km entre Bellegarde, dans l’Ain et Saint Gervais en Haute Savoie.

C’est la responsable du poste de commandement de la sécurité qui nous fit découvrir l’impressionnant dispositif informatisé renseigné au fil des kms par de nombreux capteurs et caméras. L’ensemble de notre groupe pût rentrer dans la salle des opérations, face à une trentaine d’écrans servant à visualiser le trafic.

       

On se souviendra que les trois principales préoccupations d’ATMB sont : La sécurité, l’amélioration de la mobilité et l’écologie, sans oublier leur recommandation d’installer sur nos téléphones portables l’application ‘SOS Autoroute’ et de l’utiliser.

 

Martine ROGERS

Un commentaire sur “Visite du tunnel du Mont-Blanc ATMB et du PC autoroutier de Bonneville”

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